En tant qu’experts SEO, nous savons à quel point le référencement technique peut sembler complexe pour les débutants. Pourtant, il s’agit d’un élément crucial du positionnement sur les moteurs de recherche. Dans cet article, nous allons vous expliquer les bases du SEO technique, étape par étape. Nous aborderons les concepts fondamentaux comme l’indexation, le crawl, la vitesse des pages ou encore l’architecture du site. Nous vous donnerons également des conseils avancés pour optimiser en profondeur le référencement de votre site. Grâce à nos explications détaillées et nos nombreuses années d’expertise en SEO, vous disposerez de toutes les clés pour comprendre et améliorer votre référencement technique. Optimiser ce paramètre vous permettra d’obtenir de meilleurs résultats sur les moteurs de recherche comme Google. Soyez assurés que la lecture de ce guide vous apportera une compréhension approfondie du SEO technique.
Les bases du référencement technique
Qu’est-ce que le référencement technique ?
Le référencement technique désigne l’ensemble des optimisations effectuées en coulisses pour permettre aux moteurs de recherche d’indexer et de classer votre site de manière optimale. Concrètement, cela implique de travailler des éléments comme :
- La structure et l’architecture du site
- Les balises title, meta descriptions, etc.
- La vitesse de chargement des pages
- Le contenu dupliqué
- Les redirections 301
- Le respect des standards du web (HTML, etc.)
Bref, le SEO technique ne concerne pas le contenu de vos pages, mais plutôt leur enveloppe technique. L’objectif est de résoudre tous les problèmes empêchant les robots d’indexer correctement votre site.
Pourquoi le référencement technique est-il important ?
Un site web peut difficilement se positionner sur Google sans un minimum d’optimisations techniques. En effet, si des problèmes techniques bloquent l’indexation des pages, il est impossible d’obtenir un bon classement. D’autre part, certains éléments comme la vitesse de chargement ont un impact direct sur le positionnement. Enfin, le référencement technique permet d’éviter les pénalités de Google qui peuvent faire chuter un site.
Selon une étude menée par Moz en 2021, le référencement technique serait responsable de 52% du classement Google d’un site. Il s’agit donc d’un paramètre absolument critique pour tout site professionnel souhaitant performer en SEO. Une excellente optimisation technique pose les fondations d’un bon positionnement sur le long terme.
Comment améliorer votre référencement technique ?
Pour optimiser le référencement technique d’un site, il est conseillé de :
- Utiliser une structure de site claire (pas trop profonde)
- Optimiser les balises title et meta description
- Vérifier qu’il n’y a pas de problème d’indexation dans Search Console
- Corriger les éventuelles erreurs 404
- Mettre en place des redirections 301
- Minimiser le contenu dupliqué
- Améliorer la vitesse de chargement des pages
- Utiliser un plan de site XML
Bien sûr, ce ne sont que quelques conseils de base. Nous détaillerons dans la suite de ce guide toutes les optimisations techniques à mettre en place pour un référencement optimal de votre site web.
Comprendre la phase de crawl
Comment fonctionne la phase de crawl ?
Le crawl désigne la phase pendant laquelle les robots des moteurs de recherche, comme Googlebot, explorent l’ensemble des pages d’un site web. Concrètement, le robot :
- Récupère les URL à crawler via les liens internes/externes, le sitemap, etc.
- Télécharge le code source des pages
- Analyse et rend le code source comme un navigateur classique
- Comprend le contenu des pages grâce au crawling
- Envoie les pages vers la phase d’indexation
La fréquence de crawl dépend de multiples facteurs : trafic du site, actualisation du contenu, problèmes techniques, etc. Un site très visité sera crawlé plus régulièrement qu’un petit blog personnel par exemple. L’objectif pour le SEO est de fluidifier au maximum cette phase de crawl.
Comment analyser l’activité de crawl ?
Pour vérifier que le crawl de votre site se déroule correctement, vous pouvez :
- Consulter le rapport “Crawl Stats” dans Google Search Console
- Vérifier qu’il n’y a pas d’erreur dans le rapport “Crawl Errors”
- Utiliser un outil de crawl comme Screaming Frog pour identifier des problèmes
- Vérifier l’évolution du nombre de pages indexées dans Search Console
- S’assurer qu’il n’y a pas de baisse anormale du trafic dans Analytics
À titre d’exemple, une baisse soudaine du trafic peut indiquer un problème de crawl. Il convient alors d’analyser en détail les rapports dans Search Console. Idéalement, toutes les pages doivent être crawlées sans erreur à une fréquence optimale.
Ajustements du crawl
Il est possible d’optimiser légèrement la phase de crawl en utilisant :
- Le fichier robots.txt pour bloquer l’accès à certaines parties du site
- La directive de vitesse de crawl dans Search Console
- L’outil “Fetch as Google” dans Search Console pour déclencher un crawl instantané
- Des liens internes vers des pages importantes non crawlées
- Un plan de site XML pour indiquer toutes les URL du site
Attention cependant à ne pas sur-optimiser le crawl, au risque de subir une pénalité de spam. L’idéal est de laisser Google gérer le crawl naturellement, et uniquement d’effectuer des ajustements ponctuels en cas de problème avéré.
Comprendre l’indexation
Directives robots.txt
Le fichier robots.txt permet d’indiquer aux robots des moteurs de recherche les parties d’un site web à ne pas crawler. On peut par exemple l’utiliser pour :
- Bloquer des pages de tests
- Empêcher l’indexation de contenu obsolète
- Protéger des pages en accès restreint
- Éviter le crawl des pages de recherche interne
Attention, le robots.txt bloque uniquement l’accès aux robots, mais n’empêche pas réellement l’indexation. Pour une exclusion complète des résultats de recherche, il faut utiliser la balise meta noindex.
Canonisation
La canonisation permet à Google de choisir la version d’URL à retenir lorsqu’une même page possède plusieurs adresses. Cela évite d’avoir le même contenu indexé plusieurs fois. Pour indiquer la version canonique, on peut utiliser :
- La balise link rel=”canonical”
- Les redirections 301
- Le fichier robots.txt
- Le plan de site XML
Vérifiez bien quelles URL Google a retenu comme canoniques dans Search Console, afin d’éviter tout problème de contenu dupliqué.
Vérifier l’indexation
Pour vérifier l’indexation d’une URL, utilisez l’outil “Inspect URL” dans Google Search Console. Cela vous indiquera si Google a bien indexé la page et vous montrera la version qu’il affiche dans ses résultats de recherche.
Vous pouvez également consulter le rapport “Index Coverage” dans Search Console pour avoir une vue d’ensemble des pages indexées/non indexées. L’objectif est évidemment d’atteindre un taux d’indexation de 100%.
Architecture et structure du site
Utiliser une structure plate
Une structure de site plate, avec un nombre limité de niveaux de profondeur, facilite grandement le crawl des robots. À l’inverse, une arborescence complexe avec de nombreux sous-dossiers est néfaste. Voici les bonnes pratiques à respecter :
- Toutes les pages à moins de 3 clics de la homepage
- Catégories clairement séparées par rubriques
- Pas plus de 2 niveaux de sous-catégories
- Éviter les silos de contenu indépendants
À titre d’exemple, une boutique avec des catégories “Vêtements” > “Homme” > “T-shirt” > “Rouge” serait trop profonde. Il vaut mieux rester sur 2 niveaux maximum dans ce cas.
URL cohérentes
Pour une bonne expérience utilisateur, il est conseillé d’utiliser des URL lisibles et compréhensibles. Quelques best practices :
- URL courtes (pas plus de 6 mots)
- Mot-clé principal au début
- Tirets pour séparer les mots
- Pas de chiffres ou caractères spéciaux
- Structure cohérente sur l’ensemble du site
Par exemple : www.site.com/mot-cle-principal-secondaire
Les URL propres améliorent l’expérience utilisateur et peuvent avoir un léger impact positif sur le SEO. Attention cependant à ne pas chercher à sur-optimiser les URL de manière excessive.
Fil d’Ariane
Intégrer un fil d’Ariane sur son site permet d’améliorer la navigation interne pour les visiteurs, et apporte également des bénéfices SEO. En effet, cela génère des ancres de liens internes pertinentes pointant vers les catégories et sous-catégories. De plus, Google affiche désormais le fil d’Ariane en rich snippet dans ses résultats de recherche, ce qui améliore le CTR.
Vitesse de chargement des pages
Réduire la taille des pages
La vitesse de chargement d’une page dépend grandement de sa taille totale. En compressant images, CSS, JavaScript, etc. vous diminuez le poids des pages et améliorez ainsi leur vitesse. Voici quelques conseils :
- Compression des images sans perte de qualité
- Minification du HTML, CSS et JS
- Limitation du nombre de plugins/trackers
- Utilisation de formats d’images adaptés (pas de PNG pour photos)
- Limitation de la taille et du nombre des publicités
L’outil Google PageSpeed Insights vous permet d’analyser précisément la taille de chaque élément composant la page. Ciblez en priorité les plus lourds pour alléger efficacement vos pages web.
Tester avec et sans CDN
L’utilisation d’un CDN est censée améliorer la vitesse d’un site, mais il arrive que la configuration soit mauvaise et ralentisse au contraire les pages. Nous vous conseillons de tester la vitesse de chargement avec et sans CDN à l’aide d’un outil comme WebPageTest afin de vérifier l’impact réel.
Supprimer les scripts tiers
Chaque script tiers (analytics, remarketing, etc.) ajoute un délai au chargement des pages. Passez en revue tous les scripts intégrés à votre site et supprimez les moins cruciaux. Les widgets sociaux comme Facebook ou Twitter peuvent notamment être facilement retirés dans la plupart des cas.
Contenu dupliqué et contenu léger
Outils pour trouver le contenu dupliqué
Pour détecter le contenu dupliqué, voici les outils que nous recommandons :
- Semrush – permet de vérifier le contenu dupliqué sur un même domaine
- Copyscape – compare votre contenu à l’ensemble du web pour trouver des copies
- Google Search Console – répertorie les problèmes de duplications sur un site
En cas de détection de contenu dupliqué, il convient de décider quelle version de la page doit être conservée, et d’utiliser les redirections 301 ou la balise canonical pour transférer l’autorité vers cette URL.
Pages Noindex
La balise meta noindex indique aux moteurs de recherche de ne pas indexer une page. Cela permet d’exclure du référencement les pages suivantes :
- Pages avec peu de contenu
- Pages d’erreur 404
- Pages de recherche interne
- Pages de tests techniques
Pour vérifier que la balise noindex est bien active, utilisez l’outil “Inspect URL” dans Google Search Console. Le statut de la page doit être “Excluded”.
URL canoniques
L’ajout de la balise rel=”canonical” sur une page indique aux moteurs de recherche quelle version d’URL faire référence en cas de duplicata. C’est utile par exemple sur les pages produits avec plusieurs variations. La balise canonical évite la dispersion du PageRank sur des URL similaires. N’oubliez pas de pointer vers la page la plus complète et pertinente pour les visiteurs.
Conseils techniques avancés
Hreflang
La balise hreflang est indispensable sur les sites multilingues pour indiquer aux moteurs de recherche la langue et le pays ciblé par chaque page. Sans hreflang, il est fréquent de voir le même contenu indexer plusieurs fois dans différentes langues. Voici comment l’implémenter correctement :
- Ajouter une balise hreflang sur chaque version linguistique
- Utiliser les bons codes de langue (fr, en, es, etc.)
- Définir le pays ciblé après le code de langue
- Pointer chaque page vers toutes les autres versions linguistiques
Ainsi, votre site sera correctement indexé pour chaque langue/pays visé. Attention, une mauvaise configuration du hreflang peut au contraire nuire au référencement !
Liens brisés
Les liens brisés nuisent à l’expérience utilisateur et peuvent également impacter légèrement le SEO. Bien que Google arrive désormais à traiter ces erreurs 404, il reste conseillé de les corriger. Pour trouver les liens brisés, vous pouvez :
- Installer le module Broken Link Checker pour WordPress
- Utiliser un outil d’audit SEO comme Semrush ou Screaming Frog
- Vérifier régulièrement les rapports Google Search Console
Une fois les liens brisés identifiés, redirigez si possible vers une page similaire, ou supprimez le lien si la ressource n’existe plus.
Données structurées
Les données structurées permettent d’ajouter des informations sémantiques dans le code source des pages. Cela offre plusieurs avantages :
- Amélioration des fiches produits pour le SEO
- Obtention de rich snippets attractifs dans les SERP
- Intégration dans les connaissances de Google (graph de connaissances)
Pour ajouter des données structurées à votre site, vous pouvez utiliser les balises microdatas, JSON-LD ou RDFa. Placez ces balises à la fois sur les pages produits, les articles de blog, les profils de société, etc. Veillez à structurer vos données selon les schémas recommandés par Google.
Valider le plan du site XML
Le plan de site XML (ou sitemap) est important pour aider Google à découvrir toutes les URL d’un site. Après sa création, pensez à :
- Tester son accès via browser pour vérifier le format
- Le soumettre dans Google Search Console
- Vérifier qu’il ne contient pas d’erreurs 404
- S’assurer qu’il pointe uniquement sur des pages à indexer
Vous pouvez également utiliser un outil de validation de Sitemap pour vous assurer que toutes les URL renvoient un statut 200 OK. Un plan de site de qualité est indispensable pour un référencement technique optimal.
Sur un site WordPress, il arrive que les pages de catégories et de tags contiennent du contenu dupliqué. À moins qu’elles n’apportent une réelle valeur ajoutée, nous vous conseillons d’ajouter une balise noindex pour les exclure des résultats de recherche. Vous éviterez ainsi tout problème de duplicate content.
Problèmes d’utilisabilité mobile
Même avec un site responsive, il peut subsister des problèmes d’utilisabilité sur mobile. Pour les identifier, utilisez le rapport “Mobile Usability” dans Google Search Console. Si des pages posent problème, Google vous donnera le détail des corrections à apporter (taille des boutons, police, etc.). N’oubliez pas que l’expérience mobile est un facteur SEO non négligeable désormais.
Conclusion
Nous espérons que ce guide vous aura permis de mieux comprendre tous les aspects du référencement technique. Bien qu’complexe, maîtriser ce domaine est indispensable pour tout site web souhaitant performer en SEO. N’hésitez pas à tester et implémenter toutes les recommandations vues précédemment. Notre agence se tient à votre disposition si vous souhaitez une optimisation technique complète de votre site par des experts du sujet !